L’EFT et les thérapies énergétiques ça marche comment?
- Posted by: Marie Clousier
- Date: 2014-05-14
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Anne, bluffée après quelques séances d’EFT et la disparition de sa peur bleue de la plongée, passion qu’elle aimait tant pratiquer avant un accident, me demande de lui expliquer le fonctionnement de cette méthode et des outils de psychologie énergétique.
Pourquoi parle-t-on de psychologie énergétique ? Comment, en stimulant des méridiens et en travaillant sur les différents aspects du problème (émotions, croyances, sensations associées) était-on parvenu à la déconditionner de cette peur de la plongée et à lui permettre aujourd’hui de partir plonger sereinement ?
Pour y répondre, il faut savoir que notre cerveau pensant, le neo-cortex, n’est pas le seul maître à bord. En effet, au-delà de ce cerveau pensant se trouve d’une part le cerveau reptilien qui est responsable de notre survie, c’est l’instinct crocodile, archaïque ; et d’autre part, notre cerveau limbique, siège des émotions et des aspects physiologiques.
Anne en est venue à manquer d’air lors de sa plongée, ce qui a été interprété par son cerveau reptilien comme un véritable signe de danger . Dans une situation comme celle-ci le cerveau reptilien a le choix entre 3 possibilités pour faire face à ce qu’il perçoit comme un danger : la paralysie (rester figée sans savoir quoi faire), la fuite (ici se séparer de son équipement de plongée), l’attaque (se débattre dans tous les sens avec son équipement de plongée pour retrouver de l’air). Anne est restée comme paralysée . Son cerveau reptilien a assimilé la situation à un danger, a pris les commandes et l’accès au cerveau pré-frontal (cerveau pensant) a été coupé. De son côté, le cerveau limbique alerté du danger par l’amygdale (partie du cerveau limbique) s’est mobilisé pour aider le cerveau reptilien. Anne a bien évidemment déclenché une peur panique qui, sur le plan physiologique a entrainé des troubles respiratoires, une augmentation du rythme cardiaque, une augmentation du taux de cortisol.
Après avoir vérifié qu’Anne présentait un trauma dit’ simple’, je lui ai proposé de se reconnecter aux éléments associés à l’accident (émotions de peur, sensation de manque d’air..) ce qui bien entendu a fait monter la charge émotionnelle. Mais c’est en lui proposant en même temps de stimuler des points d’accupression via les outils EFT puis après par REMAP, que nous avons permis à son cerveau limbique de s’apaiser peu à peu. Suite à plusieurs rondes d’EFT on pouvait déjà voir que la peur panique n’était plus aussi intense et que son système parasympathique se remettait marche : respiration plus fluide, rythme cardiaque plus lent..etc. Après avoir travaillé sur ce qui pouvait rester de son appréhension de la plongée, Anne se sent maintenant beaucoup plus sereine. L’utilisation de ces outils a permis un déconditionnement et un retraitement de l’information.